Supervision Clinique avec Ingrid COUÉ Psychologue clinicienne

« La supervision peut être définie comme un dispositif de formation professionnalisante » (« La supervision de la pratique clinique : définitions et questionnements ». D. Castro, M. Santiago Delefosse, V. Capdevielle-Mougnibas. Le Journal des psychologues 2009/7 (n° 270), pages 45 à 48)

Tout professionnel, psychologue, psychothérapeute a besoin de parler de sa pratique afin de prendre du recul, approfondir les situations compliquées, élaborer sa pratique, réfléchir à son positionnement.

Par ailleurs, les questions de la posture et de l’identité du psychologue / thérapeute reviennent régulièrement. Certains professionnels peuvent par exemple souffrir du « syndrome de l’imposteur », ne pas se sentir légitime, voir inutile.

Il est important dans un premier temps d’être rassuré. Ne pas avoir peur de tous ces questionnements mais les considérer comme un premier pas essentiel vers la construction progressive de votre posture de thérapeute.

Il s’agit entre autres de repérer les mouvements transférentiels et contre transférentiels qui sont à l’œuvre afin de les analyser et de comprendre en quoi ils résonnent à travers la posture professionnelle.

Si un travail personnel sur soi n’est pas obligatoire il apparaît comme un préalable souvent indispensable pour pouvoir profiter pleinement de ce que le travail de supervision engage.

La supervision clinique individuelle se pratique généralement sur la base d’études de situations cliniques. Certaines personnes peuvent avoir besoin d’un espace libre où ils pourront laisser venir ce qui vient concernant leurs pratiques. D’autres souhaiteront être davantage guidés.

Pour un psychologue, être supervisé régulièrement, au-delà d'une question éthique et déontologique, permet d'abord de prendre soin de soi. La supervision est un espace où le professionnel s’autorise à ne pas savoir, à se tromper. Un lieu où l’on se livre et où l’on se décharge de ses frustrations, ses pannes, ses incompréhensions. C’est également un moment de prise de recul et de distanciation, un temps de remise en question, un espace pour penser, sans jugement.

L’exercice de la supervision, par le travail qu’elle suscite est de vous permettre :

• de comprendre certains aspects de ce qui se met en mouvement dans la relation à l’autre, les articulations, les enjeux.
• de veiller à votre posture professionnelle
• de vous redonner une assurance, une confiance dans votre capacité de discernement et votre capacité de prise de décision. Il s’agit entre autres de mieux comprendre ses blocages et les causes liées aux situations compliquées que vous rencontrez.

Nous définissons ensemble le cadre de la supervision selon les besoins et le matériel apporté.